Comme le décrit une étude  des données d’inclusion (2012-2019) de la cohorte épidémiologique Constances, publiée par des chercheurs de la Fondation et leurs partenaires de l’équipe Constances, les enseignants étaient moins susceptibles de déclarer une mauvaise santé perçue et des symptômes dépressifs par rapport aux salariés non-enseignants, et ces écarts se retrouvaient même en raisonnant à contexte démographique, socio-économique, et professionnel comparable. Les enseignants ne souffraient pas plus de problèmes de dos. Par contre, ils étaient légèrement plus susceptibles de rapporter des limitations fonctionnelles dans la vie quotidienne (problèmes vue/ouïe, céphalées, maladies chroniques…). 

Au sein de la population des enseignants, ceux du secondaire étaient plus susceptibles de déclarer des symptômes dépressifs mais déclaraient moins fréquemment des problèmes de dos que les enseignants du primaire. 

Cette étude transversale descriptive déconstruit l’idée que la santé des enseignants en France était particulièrement à risque dans la période pré-pandémique. Alors que l’école est soumise à des crises majeures (sanitaire, sécuritaire…), des études interculturelles et longitudinales sont nécessaires pour compléter ces constats et caractériser l’évolution temporelle de la santé des enseignants, facteur clé du système éducatif https://doi.org/10.3390/ijerph191811724. Voir la page axe « Santé et travail ».