Publiée dans l’European Journal of Public Health, une étude de la Fondation d’entreprise MGEN pour la Santé Publique (FESP) en collaboration avec l’École d’Économie d’Aix-Marseille (AMSE), à partir de données d’enquête téléphonique recueillies auprès de 1411 femmes protégées en complémentaire par MGEN, interroge les caractéristiques des femmes qui sont à jour de leur dépistage en matière de cancer, recommandé tous les 2 ans pour le sein entre 50 et 74 ans et tous les 3 ans pour le col de l’utérus entre 25 et 65 ans.
Les résultats montrent que le nombre d’enfants et un haut niveau d’études sont des facteurs qui favorisent la réalisation de chaque dépistage dans le délai recommandé, à l’inverse de l’avancée en âge et d’un goût plus élevé pour le risque, mesuré par une série de questions (échelle DOSPERT).
Ces résultats peuvent aider à l’élaboration de stratégies de communication et de campagnes de sensibilisation en lien avec le dépistage des cancers féminins, notamment en ciblant les femmes plus portées à prendre des risques.
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