A partir d’observations scientifiques et personnelles, l’article (https://doi.org/10.1080/14733285.2025.2550719) publié par Stephanie Alexander, chercheuse à la Fondation d’entreprise MGEN pour la Santé Publique, dans la revue Children’s Geographies suggère les façons dont les rues aux enfants peuvent promouvoir un jeu plus inclusif et moins genré.
Des recherches ont montré que les activités ludiques dans les aires de jeux et les cours d’école sont souvent genrées et peuvent exclure les enfants avec des besoins et des capacités spécifiques, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur leur santé. S’appuyant sur une étude menée dans une rue aux enfants à Paris, cet article souligne que d’une part le format ouvert des rues aux enfants, offrant des possibilités de jeu plus variées avec moins de limites, peut faciliter l’inclusion des enfants. D’autre part, le caractère non permanent d’une rue aux enfants permet des ajustements quant aux activités proposées pour rendre l’espace plus inclusif.
De plus, contrairement aux aires de jeux conventionnelles, les délimitations des rues aux enfants sont perméables aux espaces publics adjacents, permettant ainsi des interactions avec des éléments et des personnes extérieurs à la rue elle-même, ce qui offre plus de diversité dans le jeu.
Enfin, l’intégration d’éléments naturels dans les rues aux enfants pourrait davantage contribuer à améliorer les possibilités de jeu non genré et inclusif.
Cet article nourrit la réflexion et apporte des arguments sur les bienfaits pour la santé et le bien-être des enfants des rues aux enfants qui créent des opportunités de jeux plus libres et plus inclusifs dans les villes.
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